Renouée du Japon

Autres noms français Renouée japonaise, renouée à feuilles pointues

Nom latin Fallopia japonica var. japonica

Synonymes Polygonum cuspidatum, Reynoutria japonica, Polygonum cuspidatum var. compactum, Fallopia japonica var. compacta, Pleuropterus cuspidatus, Tiniaria cuspidata, Tiniaria japonica

Plantes ressemblantes Fallopia sachalinensis et Fallopia x bohemica, tout aussi envahissantes.

Nom anglais Japanese Knotweed

Type de plante Vivace rustique

 

Description

Port : érigé.

Hauteur : peu atteindre jusqu’à 3 mètres.

Racines : puissantes, difficiles à déraciner et de plus en plus résistantes aux herbicides.

Tiges : lisses, creuses, verdâtres, ponctuées de rouge, nœuds très renflés, ressemblant à du bambou.

Feuilles : alternes, grandes, entières, en forme de cœur, pointues à l’extrémité.

Fleurs : petites, blanches, réunies en grappes à l’automne. Inflorescences à l’aisselle des feuilles supérieures.

Fruits : akènes, brun rougeâtre, en forme de trigone et ailés.

Croissance : très rapide, plusieurs centimètres par jour.

Données écologiques

Origine : Asie

Date d’introduction en Amérique du Nord : entre le début et la fin du 19e siècle

Date de naturalisation au Québec : 1918

Zone de rusticité : 4

Habitat : plein soleil, sol frais et riche, plutôt acide. Cette plante affectionne les endroits perturbés (bordures de routes, décombres, lieux mal entretenus, etc.).

Propagation: par de longs rhizomes et par graines (depuis peu dans les territoires plus nordiques).

Dispersion : terrestre (colonisation rapide), par les rivières, les engins de chantier et agricoles, les autres véhicules et par échange entre jardiniers.

Impacts sur les écosystèmes : détruit toute la flore sur son passage. A un impact négatif sur la biodiversité animale.

Impacts sur les activités humaines : aucune.

Moyens de lutte

On ne doit jamais les propager. On ne doit donc jamais donner ou échanger des boutures ou des plants.

On peut les contrôler par arrachage manuel ou par coupe répétée des tiges au ras du sol tous les mois, entre mai et octobre, sur une période de trois à cinq ans. Il ne faut en aucun cas composter les tiges.

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